Red Centre #5 - Uluru, le roc rouge qui surplombait la plaine
Oui, je dois l'admettre, la
régularité dans les publications, c'est pas mon truc. Et je dois avouer
que le retour à la "vraie" vie, celle où je dois aller au boulot tous
les matins et où je suis sensée rédiger mon mémoire, ne me laisse guère
de temps pour me replonger dans mes souvenirs australiens. Pourtant, ma "rencontre" avec Uluru était tellement magique que je ne peux pas ne pas en parler.
La découverte d'Uluru (nom aborigène du roc), ou Ayers Rock
(nom donné par les colons anglais lorsqu'ils l'ont découvert) était
quelque chose que j'attendais avec impatiente. J'en avais tellement
entendu parler - et c'est la raison pour laquelle j'avais décidé de
visiter le désert rouge toute seule, alors même qu'aucun de mes amis ne
pouvait venir avec moi - que j'avais peur d'être déçue.
Et pourtant, pas besoin de
s'inquiéter, la découverte de ce symbole australien a tenu ses
promesses. Malgré toutes les photos que j'avais vues, j'ai été surprise.
Surprise par la taille de ce roc (9,4 km de circonférence et 2,5 km de long) qui surplombe la plaine.
Surprise par sa hauteur (348 mètres, soit plus haut que notre symbole français, la Tour Eiffel).
Surprise par les légendes qui entourent cette montagne sacrée, lieu de culte des peuples aborigènes Pitjantjatjara et Yankunytjatjara.
Surprise par la beauté du lieu, par sa couleur rouge/orangée, ses formes étranges que l'érosion a dessinées dans la roche.
Surprise également d'apprendre que cet inselberg ("montagne-île",
en allemand) s'étendrait vraisemblablement 6km sous le sol, et que le
monolithe tel que l'on connaît ne serait que la partie émergée par
l'érosion.
Après notre randonnées au milieu des roches de Kata Tjuta, le
troisième jour de mon périple dans le désert, nous nous sommes dirigés
vers Uluru, pour observer le coucher du soleil depuis le Sunset Lookout.
Un moment incroyable, durant lequel on observe le rocher changer de
couleur.
Après une nouvelle nuit à la belle étoile,
au milieu du désert (et des dingos), nous nous réveillons aux alentours
de 5h, alors que la nuit est toujours noire. Après le coucher du soleil
la veille, nous assistons cette fois au lever du soleil. Et je dois
avouer que boire une tasse de café en admirant Uluru, cela a de quoi
laisser rêveur.
La journée se poursuit - une nouvelle fois - avec une randonnée. Cette
fois-ci, c'est le tour d'Uluru que nous allons découvrir. 9,4km de bon
matin, rien de tel pour entamer une journée. Nous avons de la chance, le
sol est plat, le sentier balisé et les températures... les températures
sont moins fraîches qu'au lever du soleil. (Mais ceci dit, marcher
alors qu'il fait 10 petits degrés dehors, c'est vivifiant !). Le tour de
la base permet d'en découvrir ses recoins cachés, ses formations de
pierre que l'on n'aperçoit pas de loin, et surtout, permet de se rendre
compte de la grandeur et de la magnificence du lieu. Les photos,
malheureusement, n'en donnent qu'un maigre aperçu...
C'est sur cette balade autour du
rocher sacré que s'est terminée mon aventure dans le désert, il y a de
ça presque deux mois. Cinq heures de route plus tard et j'étais déjà de
retour à Alice Springs, la tête tournée vers mes prochains voyages (dont
Melbourne) et mon exam à venir. D'ailleurs, malgré cet intermède de
cinq jours dans mes révisions, je suis heureuse d'annoncer que j'ai
réussi haut la main ce foutu examen d'Event Management. Comme quoi, les voyages, ça a du bon ! (si,si, je suis sûre qu'il y a un lien de cause à effet :p)
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