... Et moi je l'ai ! (et ouais) (rime riche, je suis fière de moi...)
Vous connaissez ce sentiment frustrant, quand on a l'impression que le sort s'acharne sur nous sans que l'on n'y puisse rien ? Que peu importe le nombre de personnes avec qui nous voyageons, nous serons toujours celui/celle qui aura la poisse/la malchance/la déveine/la scoumoune (
Parce que moi, oui. Avant de partir en Australie, je n'avais jamais vraiment eu l'impression d'être malchanceuse, ou d'avoir un mauvais karma. Mais depuis, je me pose des questions. Parce que, honnêtement...
- Quelle était la probabilité que je me fasse une entorse au genou dix jours avant de prendre l'avion pour l'Australie ? (de façon totalement ridicule en glissant sur une terrasse en bois verglacée, en plus !)
- Que l'A380 flambant neuf dans lequel j'étais sensée m'envoler (pour Singapour, mon escale avant l'Australie) ait deux heures de retard, à cause de "vérifications techniques sur le moteur" ? (ce qui soit dit en passant n'est pas rassurant du tout quand on est sensé passer 12 heures dans ledit avion)
- Qu'à cause de ce premier retard, je rate mon deuxième avion à Singapour, me faisant poireauter six heures toute seule dans un aéroport que je ne connaissais pas, avant de monter dans un avion à destination de Brisbane (c'est-à-dire pas du tout la destination où j'étais sensée atterrir à l'origine).
- Qu'à cause de ces péripéties (et de mon genou affaibli), j'arrive à Sydney avec plus de dix heures de retard, ratant de ce fait le bus qui devait m'emmener à bon port (mon futur appartement), devant ainsi traverser tout Sydney avec plus de 30kg de bagages sur le dos, par +35°C... en n'ayant dormi que deux heures.
Et encore, là je ne parle que de mes premiers jours sur le continent australien...! Parce que depuis que j'ai remis les pieds sur le territoire européen, la malchance (en voyage, car le reste du temps, je m'estime assez chanceuse) ne m'a pas quittée.
- Qui a raté son avion à Nice à deux minutes près car le conducteur du train qui devait m'emmener jusqu'à l'aéroport a décidé que ce jour-là, il faisait grève, m'obligeant ainsi à dormir dans le hall du terminal B parce que forcément, l'avion que je devais prendre était le dernier de la journée ? C'est moi.
- Qui n'est jamais arrivée à l'heure lors de ses dix derniers trajets en train ? C'est moi aussi. Je crois que j'ai eu toutes les excuses de la SCNF à ce sujet-là. Les divers animaux sur les voies, je connais, les problèmes de moteur, j'ai eu aussi, les problèmes mécaniques sur le train qui roulait avant, obligeant le train dans lequel j'étais à ralentir et changer de destination, ça me parle aussi. Tout comme la neige, la tempête, les travaux sur les voies, les grèves diverses et variées, les trains remplacés au dernier moment par des autobus (quand vous avez déjà six heures de trajet dans les jambes, deux heures supplémentaires en bus, je préviens, c'est un calvaire !).
Suis-je la seule à qui ces désagréments arrivent ? Rassurez-moi, je ne suis pas la seule à avoir la poisse en voyage, si ?
*La photo de cet article n'a absolument aucun rapport avec le sujet traité, mais je tenais quand même à la partager. Ce panda roux n'est-il pas trop mignon ? A chaque fois que je vais à Lille, je passe lui faire un petit coucou.