Depuis la dernière fois que je suis venue écrire par ici (ne comptons ni les jours, ni les mois, c'est trop déprimant), j'ai l'impression qu'une foule de choses s'est passée dans ma vie. Et dans le même temps, rien n'a drastiquement changé. Mais j'ai voyagé (un peu), déménagé (à 10 minutes de mon ancien appartement), me suis remise au sport (sérieusement) (depuis trois semaines), et ai profité de la vie (beaucoup).
Si j’en crois la date de mon dernier article, cela fait un mois et vingt jours que je n’ai rien écrit, rien posté, rien partagé. Ce n’est pourtant pas dû à un quelconque désintérêt pour l’écriture (bien au contraire), ni à un manque de temps ou d’anecdotes à partager (bien au contraire, bis). J’ai d’ailleurs l’impression de ne jamais avoir autant visité et découvert de nouveaux endroits, de nouvelles villes qu’en ces mois de février et de mars. Et c’est peut-être pour ça que je ne prends plus le temps de me poser derrière mon PC pour écrire et trier les 3256 photos qui encombrent la carte mémoire de mon appareil photo : j’aime tellement bouger et découvrir de nouvelles choses que j’en profite à chaque instant. Je ne veux surtout pas que ça s’arrête.
Après avoir fait un détour par Melbourne et la Great Ocean Road, il est temps de revenir à Sydney. Pour celles et ceux qui apprécient les beaux paysages, les côtes escarpées et les vues à couper le souffle et qui veulent profiter des plages de Sydney, je conseille "The Bondi to Coogee walk", une promenade côtière de 6km environ qui longe la mer, de Bondi à Coogee.
Qui dit voyage touristique à Melbourne dit passage quasi-obligé sur l'une des routes les plus connues (et les plus touristiques) d'Australie : la Great Ocean Road. Longue de 243km, cette route côtière du sud de l'Australie regorge de sites naturels plus spectaculaires les uns que les autres. Les spots de surf y sont nombreux (le plus connu étant sans doute la plage de Torquay, au tout début de la Great Ocean Road) et les paysages constitués de hautes falaises sont impressionnants.
Nous n'avions qu'une journée pour parcourir la Great Ocean Road, et avions donc décidé de ne pas aller plus loin que les Douze Apôtres (Twelve Apostles dans la langue de Shakespeare). Tant pis pour le London Arch, je me suis promise de revenir exprès en Australie pour le voir, un jour !
Il y a un an jour pour jour, je montais dans l’avion, seule, pour vivre ma première « grande » aventure : passer le début d’année 2013 en Australie, à l’autre bout du monde. Il y a sept mois jour pour jour, je reposais les pieds sur le sol français. Entre temps, il s’en est passé des choses : des rencontres avec des personnes incroyables et étonnantes de tous pays et de tous continents, des voyages et des visites de sites magiques, grandioses, et de villes étonnantes. Melbourne reste en ce sens l’un des souvenirs les plus marquants de ces quelques mois de vie australienne.
Sherlock, la série résolument british de la BBC, s'est terminée dimanche 12 janvier dernier après une semaine et demie de diffusion et seulement trois épisodes. Et je dois admettre que je suis assez triste. Parce qu'après avoir attendu deux ans qu'elle revienne, j'ai l'impression d'avoir englouti les trois épisodes de 1h30 que nous ont concocté Mark Gatiss et Steven Moffat en un rien de temps. Du coup, je reste sur ma faim.
A première vue, "Londres" et "soleil" semblent être deux mots totalement antinomiques, pour ne pas dire carrément contradictoires. Et pourtant, j'ai la preuve en images que, si Londres est une ville hallucinante sous la grisaille, elle est encore plus formidable sous un ciel bleu et un soleil éclatant !
Souvent, quand j'entends mes amis ou les personnes qui m'entourent râler parce qu'il fait trop froid, ou trop chaud, ou pas assez froid pour un mois de janvier (non mais faudrait savoir !), parce qu'ils sont enrhumés, parce qu'ils n'ont pas assez dormi ou parce que le métro est trop bondé, je me dis que je suis contente d'être quelqu'un d'optimiste.
Alors c'est vrai, moi aussi, je râle parfois (souvent ?), il m'arrive d'être de mauvaise humeur et de ne pas être en forme. Mais plutôt que de me plaindre sans arrêt et de broyer du noir, j'essaye de voir le côté positif des choses. De noter ces petits détails qui me mettent du baume au cœur. De remarquer ces petites attentions qui me redonnent le sourire. Et aujourd'hui, j'ai vécu plein de moments comme ça. Assez insignifiants sans doute, mais qui m'ont rendu joyeuse, même quelques instants. Et qui font que ce soir, je me dis que oui, j'ai vraiment passé une bonne journée.
Il y a ce monsieur d'abord, que j'ai croisé dans le self, ce midi. Tout de noir vêtu, costume, cravate, chaussures vernies, il avait l'air très sérieux, le profil type du cadre un peu stressé qui a d'importantes responsabilités. Sauf que ce monsieur, il avait des lacets roses sur ses chaussures. D'un joli rose pâle qui tranchait avec sa tenue foncée. Ça n'allait pas du tout avec le personnage mais j'ai trouvé ça drôlement chouette. Et en voyant que je restais fixer ses chaussures, il m'a fait un grand sourire et un petit clin d'oeil. Et paf, +10 sur le baromètre de la bonne humeur.
Il y a aussi cette chanson de Matmatah qui est la première musique que j'ai entendue ce matin en mettant mes écouteurs. Forcément, mon moral est monté en flèche.
Il y a également ce prestataire, que j'ai appelé pour la première fois aujourd'hui, qui s'est mis à me vanter les mérites de la Bretagne, à me dire à quel point la région était belle (il m'a aussi dit qu'on y bronzait plus dans le Golfe du Morbihan que sur la Côte d'Azur, mais ça, je crois que c'était plus pour me faire plaisir). Et alors que je n'avais jamais travaillé avec ce monsieur avant, ça me donne envie de le rappeler très vite !
Il y a cette vidéo d'ourson trop mignonne, sur laquelle je suis tombée par hasard via une amie sur Facebook. Celui qui ne pousse pas des "oooh" et des "aaah, il est adorable" en la regardant n'a vraiment pas de cœur.
Il y a également ce prestataire, que j'ai appelé pour la première fois aujourd'hui, qui s'est mis à me vanter les mérites de la Bretagne, à me dire à quel point la région était belle (il m'a aussi dit qu'on y bronzait plus dans le Golfe du Morbihan que sur la Côte d'Azur, mais ça, je crois que c'était plus pour me faire plaisir). Et alors que je n'avais jamais travaillé avec ce monsieur avant, ça me donne envie de le rappeler très vite !
Il y a cette vidéo d'ourson trop mignonne, sur laquelle je suis tombée par hasard via une amie sur Facebook. Celui qui ne pousse pas des "oooh" et des "aaah, il est adorable" en la regardant n'a vraiment pas de cœur.
Il y a également cette jupe, que j'avais cherché partout il y a quelques mois, sans pouvoir la trouver à ma taille, tous les magasins de Paris ayant été vraisemblablement dévalisé . Jupe que je retrouve aujourd'hui complètement par hasard dans un magasin, à ma taille, soldée à 70%. Comme moi, tout est affaire de karma.
Il faut aussi mentionner ces petits mots de Néerlandais, que j'essaye d'apprendre mais que je n'arrive absolument pas à prononcer (ou à retenir du reste), ce qui fait rire mes collègues. Ce qui me fait rire aussi (l'effet domino ou boule de neige, ça fonctionne).
Enfin, il y a la préparation de mon sac, parce que demain midi, je pars à Londres retrouver les copines rencontrées en Australie. Une allemande, une suédoise, une australienne et une française. Rien que l'idée me fait sautiller partout.
Alors c'est vrai, tout ça peut sembler bien insignifiant. Mais personnellement, je suis quand même bien contente d'avoir gardé ma capacité à regarder le monde avec des yeux émerveillés d'enfant !
Quand je rentre en Bretagne pour les vacances, il y a une chose que je ne peux pas m'empêcher de faire (outre la visite rituelle à la famille/aux amis et le détour par la crêperie pour manger de véritables galettes bretonnes), c'est d'aller voir la mer. Qu'il vente, qu'il pleuve ou qu'il neige, j'ai besoin de respirer l'air du large et de me balader sur la côte. De crapahuter sur les rochers, de me promener le long des sentiers escarpés, de me tenir en haut des falaises et de sentir le vide et la mer qui gronde à mes pieds. Et d'admirer les phares, aussi. (j'aime les phares) (même si je ne sais pas vraiment pourquoi).
Or, si la dernière fois, le temps était clément, il n'en était pas de même à la fin du mois de décembre. Pluie, vent très fort, tempête, inondations, la Bretagne n'a pas été épargnée par les intempéries à Noël. Du coup, lorsque la pluie s'est arrêtée quelques instants pour laisser place à un timide soleil, nous avons décidé d'aller nous balader au Petit Minou, juste à côté de Brest. Endroit très connu par les surfeurs brestois, il offre aussi un joli sentier de balade et surtout... un PHARE. (donc désolée d'avance pour l'avalanche de photos dudit bâtiment).
Ceci dit, je dois toutefois admettre que ce titre est mensonger, il n'y a pas eu de tonnerre à Brest ce jour-là. Seulement des éclairs. Et de la grêle aussi. Oh, pas longtemps, le calme est vite revenu. Mais suffisamment pour nous tremper jusqu'aux os pendant notre balade. Ceci dit, malgré les gros nuages noirs, le sentier boueux et les quelques arbres/branches tombés à cause de la tempête (oui, dis comme ça, ça ne fait pas rêver et pourtant !), la balade s'est avérée vraiment sympathique. Le sentier surplombe la falaise et offre un superbe point de vue de la côte rocheuse. Et le must est de s'y balader juste avant le coucher de soleil (s'il y en a, et c'est pas toujours le cas à Brest) (je rigole, hein) : le ciel prend des teintes rose orangé et c'est beau !
J'ai donc pris un grand bol d'air frais (très très vivifiant cet air, prévoyez des gants, une écharpe et un manteau avec capuche si vous souhaitez aller vous balader au Petit Minou en hiver). Juste ce qu'il fallait pour revenir en Belgique en pleine forme !
Et puis parce que c'était dans le thème, musique Maestro !
Ce n’est une nouvelle pour personne (ou tout du moins pas pour les fans), la saison 3 de Sherlock est en cours de diffusion en ce moment même. Après deux ans d'absence, après la mort "prétendue" du héros à l'intelligence redoutable, Benedict Cumberbatch et Martin Freeman ont repris leurs costumes de Sherlock et Watson, et ce pour trois petits épisodes. Et je dois dire que ça me rend très très très heureuse (tellement heureuse que j'ai envie de savourer ces épisodes - ce qui fait que j'ai vu deux fois l'épisode 1 mais toujours pas l'épisode 2) !
Ca y est, 2014 a pointé le bout de son nez, laissant sa consœur 2013 loin derrière elle. Et qui dit nouvelle année, dit très souvent heure du bilan.