Vu le nom de ce blog, il n'aura échappé à personne que je suis très attachée à mes origines bretonnes. Et maintenant qu'il fait froid ici, que le ciel est gris les trois-quart du temps et que l'océan Atlantique est à plusieurs centaines de kilomètres de mon nouveau chez-moi bruxellois, cela me fait encore plus plaisir de regarder ces photos de bord de mer.
Après notre balade au cœur de la ville de Bruxelles, nos déambulations dans le marché de Noël et nos deux heures vingt-cinq passées en compagnie de Katniss et Peeta (d’ailleurs, à ce sujet, Hunger Games vaut vraiment le coup d’être vu au cinéma) le samedi soir, nous avons décidé de passer un dimanche plutôt tranquille. Et quoi de mieux qu’un brunch pour commencer en beauté une journée ?
Ce que j'aime par dessus tout au mois de décembre, c'est l'espèce de féérie qui s'empare des rues et places des grandes villes, les décorations et illuminations de Noël qui sont installées un peu partout (j'ai d'ailleurs compté pas moins de trois immenses sapins dans l'entreprise où je travaille... rien que ça) et la bonne humeur souvent contagieuse des gens que l'on croise. Et qui dit décembre à Bruxelles, dit donc forcément visite au marché de Noël de la capitale européenne, intitulé Plaisirs d'Hiver (le marché, pas la capitale, je précise).
Suite au post précédent racontant mes péripéties (malheureuses) avec un célèbre opérateur téléphonique belge, je me dois de rectifier quelques petites choses. Ou en tout cas, pour éviter de passer pour la râleuse de service, je vais tenter de mettre en exergue les points positifs et les avantages (enfin… le mot est peut-être un peu fort) de ma situation.
Depuis un mois jour pour jour, je n’ai plus Internet. (Enfin à la date où j’écris ce message, ça fait un mois jour pour jour, mais vu que je n’ai toujours pas Internet en ce 13 novembre, je ne peux donc pas poster ce message. Par conséquent, quand vous le lirez, j’aurais vraisemblablement passé plus d’un mois sans connexion digne de ce nom).
Depuis que je suis installée en Belgique (et ça ne fait pas si longtemps que ça, un bon mois à tout casser), j’ai pu noter que mon français n’était pas si différent que celui de mon voisin belge. Toutefois, même si le « choc » linguistique est nettement moins important qu’à mon arrivée en Australie (et heureusement d’ailleurs, vu qu’on parle la même langue !), quelques expressions, mots ou tournures de phrases entendues ici et là au gré de mes pérégrinations bruxelloises m’ont interpellés. Et honnêtement, j’adore ces petites différences et particularités locales, elles rendent les échanges plus intéressants et donnent aux dialogues que je peux avoir ici une petite pointe d’exotisme. (enfin tout est relatif, hein, la Belgique en soit n’a rien d’exotique à mes yeux de française :p).
Il y a trois mois jour pour jour, je passais ma dernière journée sur
le sol australien. Et pour fêter l'événement et faire de ce jour une
journée plus originale que la normale, j'ai décidé, en compagnie de
Valeriya, Ilgin et Chris, de partir faire du "whale-watching". Pour les
non-anglophones ou les non-initiés, il s'agit tout simplement d'aller
observer les baleines. Car à partir du mois d'avril, et ce jusqu'en
décembre, il est possible d'apercevoir des baleines à bosse près des
côtes de Sydney. C'est en effet la période de migration des baleines,
qui remontent vers le Nord afin de donner naissance à leurs petits dans
les eaux tropicales du Nord de l'Australie.
Oui, je dois l'admettre, la
régularité dans les publications, c'est pas mon truc. Et je dois avouer
que le retour à la "vraie" vie, celle où je dois aller au boulot tous
les matins et où je suis sensée rédiger mon mémoire, ne me laisse guère
de temps pour me replonger dans mes souvenirs australiens. Pourtant, ma "rencontre" avec Uluru était tellement magique que je ne peux pas ne pas en parler.
J'ai beau être rentrée d'Australie depuis deux semaines et demie, j'ai toujours la tête de l'autre côté du monde. J'ai repris le travail, revu mes amis et ma famille, mais je me surprends quand même régulièrement à regarder les milliers de photos (au bas mot !) que j'ai prises là-bas et à repenser à mes voyages, aux bons moments passés avec mes amis... Du coup, puisque je n'ai pas fini de raconter mes histoires dans le désert rouge, je me suis dit qu'il pouvait être intéressant de m'y remettre. Au moins, ça me donne l'impression que tout ce que j'ai vécu en Australie n'était pas qu'un rêve, et l'illusion que tout n'est pas fini !
Après un premier jour à Alice Springs
et la découverte –plus que rapide- de cette petite ville perdue au
milieu du désert, il était temps de commencer les choses sérieuses. A
savoir embarquer dans le minibus qui allait me conduire pendant trois
jours au beau milieu du désert, pour admirer Uluru, Kata Tjuta et King’s
Canyon. A six heures du matin ce dimanche-là, nous (la fille que
j’avais rencontré la veille, une autre fille partageant notre dortoir
cette nuit-là et moi) étions levées, nos sacs étaient faits et nous
avions pris notre petit déjeuner matinal dans un froid glacial. Car oui,
dans le désert, la nuit, en hiver, il fait froid. Moins de 5°C en
moyenne. Ca fait rêver, hein ?
Depuis que j'ai mon nouvel appareil photo, j'adore passer du temps à
capturer l'image des animaux que je rencontre au cours de mes balades et
voyages. Et ce qu'il y a de bien à Alice Springs et au milieu du
désert, c'est que l'on rencontre une tonne de bestioles plus ou moins
sympathiques à photographier.
On m'en avait parlé, du caillou
rouge au milieu du désert, que les aborigènes appellent Uluru. J'avais
entendu des histoires à son propos, des "surtout, ne quitte pas l'Australie sans l'avoir vu".
J'avais vu des centaines de photos, lu des centaines de témoignages
prouvant par A+B qu'on ne pouvait visiter l'Australie sans avoir passé
quelques jours dans le Red Centre.
Ce que j'aime à propos de Sydney, c'est qu'il y a toujours quelque
chose à faire, à voir, à visiter. Et quand l'hiver arrive, que les
températures chutent (car non, il ne fait pas toujours 30° en Australie)
et que les touristes commencent à déserter la ville pour aller chercher
de la chaleur dans le Nord de l'Australie, la ville de Sydney a une
merveilleuse idée pour attirer les visiteurs : organiser un immense son
et lumière dans tout le centre-ville. Du coup, du 24 mai au 10 juin, les
bâtiments principaux de Sydney ont revêtu leurs habits de lumière, le
temps du festival Vivid Sydney.
Je n'aime pas le vin. Enfin pour être tout à fait précise, je n'aime
pas le vin rouge. Pour une française expatriée en Australie, j'avoue,
c'est un peu une hérésie (c'est comme quand je dis que je n'aime pas le
chocolat, en fait...). Parce qu'ici, la plupart des gens estiment que
puisque je suis française, cela veut obligatoirement dire que je bois du
vin et mange du fromage à tous les repas. Manque de pot, le vin rouge
et moi, ça fait deux (voire bien plus), et le fromage, tant qu'il n'a
aucun goût, ça va, mais dès qu'il est un peu fort, je garde mes
distances.
Ceci dit, quand Sophie nous a proposé de passer une
journée à la Hunter Valley pour du "wine & cheese tasting", j'ai
immédiatement répondu oui. Soit je suis masochiste et j'aime me faire du
mal, soit je voulais juste passer une bonne journée en compagnie de mes
amis. Au choix !
Quand je parle de Sydney avec la
plupart de mes amis, la première chose qu'ils mentionnent, c'est
l'Opera House et sa forme étrange - à mi-chemin entre les voiles d'un
bateau et un coquillage (selon les préférences et points de vue de
chacun). Et c'est vrai qu'en vivant à Sydney, je me rends régulièrement à
Circular Quay pour admirer le bâtiment. Jeudi dernier, avec Sophie, Ida
et Jolanda, nous avons enfin décidé de voir à quoi ressemblait
l'intérieur, en assistant au ballet Vanguard.
Après notre petite balade en voilier du premier jour,
décision est prise de vivre un peu plus dangereusement. Tant qu'à être
en Australie, autant découvrir la multitude de bestioles venimeuses
et/ou dangereuses qui peuplent cette contrée. Du coup, direction les
plages de Port Douglas et la mangrove qui s'étend des deux côté de la
Mowbray River, pour chercher crocodiles et autre méduses tueuses. Oui,
ça ne rigole pas en Australie. N'importe quel animal totalement
inoffensif dans d'autres pays devient une machine à tuer ici.
Alors que je suis de retour sur Sydney depuis maintenant presque deux
semaines, je reste nostalgique des moments passés dans la petite ville
de Port Douglas. Petit rembobinage express histoire de vous donner un
aperçu de ma semaine de vacances au paradis (du 17 au 23 avril).
Image originale de PinkyPinkee on Deviantart |
Hier, j'étais sensée passer la journée à étudier mon cours d'Arts Organization and Management, pour mon examen de demain soir. Le problème, c'est que le soleil s'est remis à briller au dessus de Sydney... Et plus le ciel devient bleu et la température augmente, plus ma motivation à rester enfermée pour travailler diminue.
De quelle façon fêter Pâques quand on est à l’autre bout du monde,
loin de sa famille, des habituels repas de fête et des recherches
frénétiques d’œufs en chocolat dans le jardin ? Facile ! Il suffit de
rester à Sydney, entre amis, et de passer un week-end parfait !
Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !
Oui, je sais, ça fait un peu surexcitée (ou carrément bizarre), cette onomatopée qui sort de nulle part, mais je suis contente. Parce que ce soir (oui, ici, il est plus de minuit), je viens de réserver -avec mes copines de voyage Ida et Valériya - une semaine de vacances à Cairns et Port Douglas. Enfin pour le moment, on a seulement réservé l'avion et deux hôtels, mais quand même, c'est un bon début.
Quand je disais que les cours
étaient intéressants mais qu'ils ne demandaient pas une masse de travail
incroyable... Je me trompais lourdement. Et honnêtement, je ne veux
plus jamais vivre une semaine comme ça ! Deux essais à rendre, une
dizaine de chapitres à lire, des recherches de fond à effectuer... et
seulement une heure de sommeil dans la nuit de vendredi à samedi pour
terminer -à temps- un devoir. Bref, les premières semaines de
tranquilité à l'UTS me manquent et j'ai hâte de pouvoir à nouveau avoir
le temps de visiter ou d'aller à la plage.
"Cause you make me feel like I’ve been locked out of heaven, for too long."
Oui, la citation (enfin
l’extrait de chanson) que j’ai mise en avant n’a rien à voir avec ce que
je vais raconter dans l’article, mais en ce moment, j’écoute Bruno Mars
en boucle. Du coup, je suis sûre que quand je reviendrai en France et
que j’écouterai à nouveau ses chansons, je penserai illico à ces
quelques mois passés ici. [oui, oui, ma vie est intéressante, je sais
^^]
Je sais que je le répète très souvent, mais la vie ici va à 100 à
l'heure, je n'ai pas une minute à moi et donc pas autant de temps que je
le souhaiterais pour raconter mes "aventures". La preuve : j'ai une
tonne de choses à partager au sujet des deux premières semaines
d'orientation à l'UTS (parce qu'ici, ils sont forts pour accueillir les
étudiants, et organiser des activités), mes premières semaines de cours
et le super week end que je viens de passer hors de Sydney (et ça fait
tellement de bien de ne pas entendre le bruit des voitures pendant 3
jours et de se balader sur des plages paradisiaques !). Mais ce sera
pour une autre fois. Parce qu'il faut quand même que je poste ici les
photos que j'ai prises de Sydney. Histoire de prouver que non, je ne
reste pas enfermée dans ma chambre toute la journée :)
C’est affreux ! Ca fait deux semaines et demie que je suis ici et je
n’ai pas vu le temps passer. Il y a tellement d’événements organisés
ici, entre l’Université et la Résidence Etudiante, que j’ai à peine le
temps de souffler !
Oui, je sais, je suis à plaindre :)
Forcément, j’ai envie de tout raconter, mais il y a tellement de choses à dire et de photos à montrer, que ça risque d’être long. Et me connaissant, la fin du semestre sera arrivée et je n’aurais toujours pas fini de vous parler de mes deux premières semaines d’orientation. Donc voici un petit aperçu de mes deux premiers week-ends à Sydney, où l’on trouve TOUJOURS quelque chose à faire, même quand on vient d’arriver et que l’on ne connaît absolument personne !
Oui, je sais, je suis à plaindre :)
Forcément, j’ai envie de tout raconter, mais il y a tellement de choses à dire et de photos à montrer, que ça risque d’être long. Et me connaissant, la fin du semestre sera arrivée et je n’aurais toujours pas fini de vous parler de mes deux premières semaines d’orientation. Donc voici un petit aperçu de mes deux premiers week-ends à Sydney, où l’on trouve TOUJOURS quelque chose à faire, même quand on vient d’arriver et que l’on ne connaît absolument personne !
- Les Australiens comme les Anglais ne font pas comme tout le monde : ils roulent à gauche. Pour la Française que je suis, le changement est assez perturbant et je ne sais jamais de quel côté de la route regarder. Mais heureusement, ils sont assez gentils pour nous mettre de jolies indications sur la chaussée, histoire qu’on ne se fasse pas écraser à chaque fois qu’on veut changer de trottoir :p
- Toujours concernant la circulation : les feux tricolores sont bruyants ici. Ils font un étrange petit bruit (qui ressemble à une musique de Star Wars) pour indiquer quand les piétons peuvent traverser. Par contre, il faut presque courir pour atteindre le trottoir d’en face, le feu reste vert en moyenne 5 secondes, avant de devenir rouge et de clignoter (ce qui, d’après ce que j’ai compris, indique qu’on peut continuer à traverser mais que l’on ne peut plus s’engager…).
Forcément, qui dit Australie dit, pour de nombreux Français du moins, koalas et kangourous.
Et comme ces bestioles sont assez compliquées à trouver dans la nature
(enfin surtout le koala, parce que l'on peut trouver de nombreux
kangourous se baladant dans les jardins ou arrière-cours des
Australiens), la façon la plus rapide d'en admirer était de se rendre au
Zoo. Alors certes, nous sommes en Australie, donc comme toutes les
autres activités touristiques, le zoo est hors de prix (50$ la place,
qui dit mieux ?). Mais vu que je suis étudiante, j'ai le droit à une
ristourne... C'est déjà ça de gagné !
8h de vol, 2 films, 3 épisodes de série, 43 minutes de sommeil et un petit-déjeuner plus tard,
j’atterris enfin sur le sol australien. Une fois la douane passée et
mes bagages récupérés (heureusement que ces derniers m’ont suivi à
Brisbane et ne sont pas arrivés tous seuls à Sydney), il me faut faire
face à un autre problème… Car si j’ai bien pensé à fermer ma valise avec
un cadenas, j’ai vraisemblablement perdu les clés dudit cadenas dans la
bataille. Non, non, je ne suis pas du tout tête en l’air. Je pars
donc à la recherche de quelqu’un qui saurait comment ouvrir ou forcer un
cadenas, et après avoir interrogé une grande partie du staff de
l’aéroport, je tombe sur un agent du service de quarantaine qui veut
bien m’aider. Armée d’une pince coupante qui fait à peu près deux fois
la taille de mon bras, j’arrive donc –après 10 minutes d’acharnement- à
casser ce minuscule cadenas.
Il faut maintenant ré-enregistrer l’ensemble de mes bagages : ma valise qui, au départ de Paris, pesait 22kg, en pèse maintenant 23 d’après la balance au check-in. Etrange.
Ceci dit, cela fait quand même du bien de se retrouver –enfin- sur le territoire australien. La fin du voyage est proche ! Et il y a déjà quelques signes qui montrent que je suis dans un pays différent. Les panneaux de signalisation étranges, pour commencer !
Il faut maintenant ré-enregistrer l’ensemble de mes bagages : ma valise qui, au départ de Paris, pesait 22kg, en pèse maintenant 23 d’après la balance au check-in. Etrange.
Ceci dit, cela fait quand même du bien de se retrouver –enfin- sur le territoire australien. La fin du voyage est proche ! Et il y a déjà quelques signes qui montrent que je suis dans un pays différent. Les panneaux de signalisation étranges, pour commencer !
Mercredi 6 février, 23h00 : Aéroport Roissy Charles de Gaulle – Paris
Ca y est, mon long voyage est sur le point de commencer. Après plus d’un an à attendre ce moment, me voilà dans l’aéroport, bagages à la main (avec respectivement 22 kg dans ma valise et 7kg dans mon sac à main ultra lourd) et prête à embarquer. Bon, certes, j’ai fait ma valise en quatrième vitesse, donc j’ai oublié la moitié de mes affaires derrière moi, mais peu importe : je vais enfin monter dans l’avion pour 12h (petites) heures de vol jusqu’à Singapour.
Après les « au revoir » déchirants avec papa et maman où j’ai tout fait pour ne pas fondre en larmes (oui, je suis une grande fille, je ne pleure pas –ou presque), après avoir pris un mini-train jusqu’au terminal L, puis avoir parcouru le long couloir menant à la porte d’embarquement 24, je suis enfin devant le guichet, passeport et billet à la main.
Sauf que forcément, tout ça ne pouvait pas être aussi simple. Après nous avoir tous fait monter dans un A380 d’Air France flambant neuf, les hôtesses de l’air nous ont fait ressortir en 4ème vitesse. La raison ? Vérifications techniques en cours sur le moteur. Rassurant, donc, surtout quand on sait que l’avion est sensé partir dix minutes après :p
J’avais juré que je n’écrirai pas de blog sur ce petit échange universitaire de 5 mois au pays des kangourous,
que poster des photos de mon voyage sur Facebook suffirait pour
partager mes aventures là-bas... Mais j’avoue qu’en étant assise dans
l’aéroport de Singapour depuis trois
heures, avec encore une heure de temps à tuer avant le départ de mon
avion, l’idée de démarrer un blog me semble de plus en plus
intéressante.
Donc ca y est, le premier message est posté. A voir s’il y en aura d’autres à suivre ! :)
Donc ca y est, le premier message est posté. A voir s’il y en aura d’autres à suivre ! :)